vendredi 18 janvier 2019

Vendredi Psycho-Gamerie




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SOURCES

- La carte est issue du tumblr Monster In My Mind qui ne donne pas, hélas, la source de cette photo.

- Bon vous l'aurez compris, cette note de blog se moque plus de comment sont faites certaines recherches que de leur objet en lui-même. Du fait de la masse d’informations sur ce sujet, ma documentation revenait à engouffrer son doigt, jusqu’à l’orteil en saignant beaucoup, dans un engrenage de débats et d’avis divergents et contradictoires. Pour tout vous avouer, je me suis dit qu'il n'y avait pas de réponse toute faite. Ou plutôt, si je devais parler de tous les tenants et aboutissants, il faudrait 700 pages de BD. Et je suis une grosse feignasse, surtout pendant les fêtes.
Puisse le seigneur me fouetter pour cette fainéantise, à moins que le tribunal du net ne s’en charge.
Pour cela, je vous donne donc un aperçu de mes lectures (et de ce que j’en ai compris) et qui m’ont conduites à cette contrition.

- Page wiki de Jared Loughner, le tueur passionné de grammaire. 


- Article expliquant l'expérience basé sur l’effet Macbeth.
"Les docteurs André Melzer et Mario Gollwitzer de la Philipps-University Marburg ont examiné 76 participants après 15 minutes de jeu vidéo violent. "La nécessité de nettoyer pour garder la pureté morale intacte, l'effet Macbeth, est un phénomène psychologique dans lequel une personne tente de se purifier pour faire face aux sentiments de détresse morale"

- Effet Macbeth remis en cause par Le cercle psy. On sent le tiraillement.

- Article sur l’empathie avec les chutes de crayon… Et le vrai article dans le texte, je le mets parce qu'en fait, l'expérience s'est faite en plusieurs étapes.

- Parfois on voit des sites se réjouir clairement des recherches, dès qu’une expérience tend à démontrer que les jeux vidéos violents désensibilisent à la violence, parce que les cobayes venant d’y jouer prennent plus de temps à intervenir à une altercation simulée dans la pièce d’à coté. Mais l’expérience ne dit pas dans quel état d’émotion ils interviennent. Je préfère un type qui prend 5 fois plus de temps à intervenir pour arrêter calmement une altercation que celui qui en prend 5 fois moins avec l’envie de péter la gueule à tout le monde (c'est mon avis personnel, je sais pas ce qu'il vaut scientifiquement).
Sébastien Bolher parle ici d’une “preuve accablante” mais d'autres chercheurs accusent ce genre d’expériences psychologiques (le crayon, effet Macbeth, dispute) de ne tester l'émotion qu'immédiatement après le jeu, et pas sur le long terme.
À l'opposé, à lire cette étude réalisée sur le long cours avec IRM et tout le bazar. Résultats : ils ont échoué à prouver une modification de l’empathie chez les joueurs de jeux violents.

- Bilan de l’American psychology association (APA) souvent repris dans d’autres recherches sur le sujet.

- Encore en opposition, un autre article analysant celui de l’APA et le critiquant. Il est particulièrement intéressant à lire car il prend un pas de côté et accuse (entre autres) les biais de publication. En gros : les recherches attestant de la violence induite des jeux vidéos ont plus de chance d’êtres publiées que celle qui échouent à le prouver ou prouvent l'inverse. En conséquence, de vastes études de données concluent que les jeux vidéo violents conduisent à une agression sans considérer les recherches comme allant au contraire.

- Les articles sur l’influence ou non des jeux vidéos sur nos comportements sont nombreux et il faudrait des heures pour tous les lire. Ce qu’ont essayé de faire certains

- On trouve pas mal d'articles intéressants qui essaient de faire un bilan de toutes ces études. Même s’il reconnaissent un lien entre jeux et violence, ils accusent une sorte d’hypocrisie : il est facile de critiquer les jeux vidéos car c’est un terrain idéal où se réfugient des gens en souffrance, isolés. Cela évite aussi de remettre en cause des problèmes sociaux bien plus profonds : l’accès limité à aux soins médicaux, notamment psychiatriques, sans devoir revendre un rein, couplé à un accès facilité aux armes à feu (aux US).

Ah mon dieu, y en a tellement, je pense en voir lu, en 3 semaines, qu'un millième…
Conclusion : personne n'est d'accord.



Allez, en vrac, quelques études pour rigoler :


- Cet article propose une autre explication à l’envie de tout péter que ressentent certains joueurs : la frustration dû à un jeu mal foutu, avec une difficulté mal graduée par ses concepteurs.

- Article de Straight dope qui prend la défense des jeux vidéos quels qu’ils soient, et qui rappelle leurs nombreux bienfaits. Je suis pas super convaincue sur le fait que les jeux vidéos aident à mieux piloter des drones ou à sélectionner des soldats soit une nouvelle réjouissante, mais bon. ‚‚‚‚


- Détendons l’atmosphère avec cette compilation des blessures infligées par la NINTENDO.
Précisons qu'a cause de sa manette avec joystick, Nintendo a récolté tellement de plaintes qu'ils ont dû fournir des gants de protection.


- Le cas d’une femme qui s’est bien fait mal en jouant à Candy crush.


- Si vous voyez encore des cases s’emboîter devant vos yeux après avoir pas mal joué à Tetris, si votre cerveau le fait encore dans votre sommeil voire même empile des voitures et des immeubles dans votre vie courante, alors vous êtes touché de ““game transfer phenomena”.