mercredi 25 novembre 2020

Mercredi, babyboomerie

 



carte_babybommers_00




Babyboomers_couleurs_01 copie

Babyboomers_couleurs_02

Babyboomers_couleurs_03 copie

Babyboomers_couleurs_04 copie

Babyboomers_couleurs_05 copie

Babyboomers_couleurs_06 copie

Babyboomers_couleurs_07 copie

Babyboomers_couleurs_08 copie

Babyboomers_couleurs_09

Babyboomers_couleurs_10 copie

Babyboomers_couleurs_11 copie

Babyboomers_couleurs_12 copie

Babyboomers_couleurs_13 copie>

Babyboomers_couleurs_14 copie>

Babyboomers_couleurs_15 copie>

Babyboomers_couleurs_16 copie

Babyboomers_couleurs_17 copie

Babyboomers_couleurs_18 copie

Babyboomers_couleurs_19 copie

Babyboomers_couleurs_20 copie

Babyboomers_couleurs_21 copie

Babyboomers_couleurs_22 copie

Babyboomers_couleurs_23 copie

Babyboomers_couleurs_24 copie

Babyboomers_couleurs_25 copie

Babyboomers_couleurs_26 copie

Babyboomers_couleurs_27 copie

Babyboomers_couleurs_28 copie 

Babyboomers_couleurs_28bis

Babyboomers_couleurs_29 copie







SOURCES

- L’image de la carte postale est issue du site Hippopotable (merci Paul), source intarissable d’images d’un temps où tout semblait plus simple et jaune, et marron... Peut-être les jours heureux dont nous parle Macron (non parce que sinon, je vois pas trop).



- On trouve pas mal de descriptions, dans les grands traits, de la génération des baby-boomers, en contraste avec la précédente (la silencieuse). Par exemple sur ce site (en ENG), même s’il s’agit des baby-boomers américains.

(traduction par google) Les baby-boomers ont le taux d'activité le plus élevé de toutes les générations de l'histoire américaine. Près de 90% de la génération d'après-guerre travaille, soit plus de la moitié de l'ensemble de la main-d'œuvre du pays. Près de 80% des femmes baby-boomers ont travaillé, ce qui a ouvert la porte à d'énormes opportunités. La prospérité économique des années 90 était en grande partie due au fait que les baby-boomers atteignaient leur apogée en termes de revenus et de dépenses. Les baby-boomers sont également moins susceptibles de se marier, plus susceptibles de divorcer et ont moins d'enfants que les générations précédentes.



- Autre description comparative des baby-boomers et de la génération précédente.

Aux premiers (nés entre 1945 et 1964), le site attribue ces termes : Liberté, Rupture et changement, Évasion, “les routards”, Individualisation, Hédonisme, Rôle de la femme (??), Famille et amour (?), Humour (???!).

Aux seconds (génération silencieuse), qui semblent ne rien avoir transmis à leurs enfants : Engagement, Altruisme, Fidélité, Tradition, Transmission (??), Économie, ne pas gâcher, Famille, Résignées face au vieillissement.
Vous savourerez au passage les illustrations de ce site : outre les mamies qui s’éclatent à la pistoche, admirons un instant la baby-boomeuse, morte de rire, à la cool, les cols du fémur encore assez fermes et arrogants pour se mettre en tailleur, narguant la mamie de la génération silencieuse, inquiète, regardant sur sa gauche le désarroi en peau de bure qui toque à sa fenêtre, hors champ.

Ce site au passage dénombre 15 millions de baby-boomers (c’est actuellement, d’autres disent 20 millions).


- À ce propos, j’ai eu un peu de mal à retrouver le nombre exact de baby-boomers français, nombre qui varie selon les sources, la période précise considérée (des fois, les auteurs l’étendent jusque vers les années 70), et en quelle année ils sont recensés. Puisque certains meurent au fur et à mesure, par conséquent, d’année en année ils sont moins nombreux. 


- J’ai essayé de dégoter ce chiffre exact, sans succès, via un site fiable : l’INSEE (institut national des statistiques et des études économiques). Si je n’ai pas trouvé la population exacte (je suis peut être nulle, hein, c'est possible), on peut quand même dégoter des différences entre générations sur plusieurs points avérés :

Aujourd’hui, par exemple, on fait des enfants plus tard (vers 30 ans), alors qu’en 75, on les faisait à 26 ans.

Sinon, “avant”, 70% des gens interrogés considéraient la famille comme “le seul endroit où l’on se sent bien et détendu”, aujourd’hui, ce chiffre est descendu à 50%.

En 1979, 46 % d’entre eux (les français) disaient que leur niveau de vie s’était amélioré depuis une dizaine d’années ; ils ne sont plus que 24 % en 2019. Les jeunes Français âgés de 18 à 24 ans se démarquent dorénavant de leurs aînés par leurs inquiétudes bien plus vives en matière de santé et de sécurité, alimentées par des discours sanitaires et sécuritaires plus prégnants et une préoccupation marquée pour leur état de santé.

Enfin, en quarante ans, le désir de transformer la société progresse : 83 % des Français le souhaitent en 2019, contre 76 % en 1979.

Maintenant qu’on a défini le baby-boomer, passons aux "jeunes”. D’après l’INSEE, il y a plusieurs jeunes. Il y a les “jeunes adultes” (entre 18 et 29 ans), il y a aussi des jeunes entre 15 et 29 ans, les jeunes qui font des études supérieures (entre 18 et 24), les ados (entre 15 et 19) voire des jeunes ado, en-dessous y a les enfants, et les jeunes enfants. Donc le “jeune”, c’est vaste. 

Par contre le moteur de recherche de l’INSEE ne semble pas connaître le terme “millenials”, ni la génération X.



******


Les citations de vieux qui sont retranscrites dans la BD (traduction maison, déso), critiquant des jeunes sur des siècles, sont un peu difficiles à vérifier. Tant il est facile de prêter à un mort un peu célèbre des citations sur tout et rien, Einstein remportant le pompon dans la matière.

Et là, de me rendre compte que c'est peut-être une remarque de vieille conne, ce que je viens de dire. Mais bon.


Pour Horace, ça semble vrai. À condition que le livre “Youth in the Roman Empire: The Young and the Restless Years" De Christian Laes, Johan Strubbe” soit sérieux.


Idem pour Aristote :




- J’ai été un peu injuste avec Wolfe. Car cette citation est bien dans son bouquin, mais il rapporte des propos entendus (si j’ai bien compris). D'ailleurs je vous invite à lire cet article (ENG) très intéressant dans lequel, finalement, Wolfe explique pourquoi (en gros) les jeunes ne peuvent pas, à cette époque de leur vie (de jeune) avoir la confiance qu’on leur demande.


- Un peu la même logique, mais en français, cet article de slate.


- Vous trouverez le tik tok à l’origine du terme “OK boomer” sur le compte de @linzrinzz, si elle ne l'a pas retiré. Mais l'une des réutilisations les plus connues, et, j'avoue, ma préférée, est celle de Chlöe Swarbrick, 25 ans. Alors qu'elle parle du changement climatique au parlement néozélandais, en réponse à quelques vieux mâles blancs grognant, elle leur envoie un très rapide "ok boomer" dans les dents.


 



- Une bonne partie de la BD repose sur cet article (en anglais) relatant les recherches de John Protzko, psychologue de l'Université de Californie à Santa Barbara. Protzko en conclue qu’on devrait lâcher un peu les basques des jeunes.


- Voici la définition du Présentiéisme tirée de cette recherche à ce sujet : The term "presentism" is associated with the tendency to recreate and interpret history on the basis of current ideas and values, rather than from the knowledge and values of the period.


_Concernant l'alcool consommé à l'école, qui était présente sur la atble des petits enfants, elle semble avoir été interdite en 1956, d'après le site Publicsenat. enfin en 1956, on considère qu'avant 14 ans, faut plus trop boire de pinard à l'école. Mais après, ça va. Je vous encourage à lire ce site parce qu'on apprend plein de truc sur le vin au travail ou au volant.


_Pour ce qui est de la bière et de l'allaitement, on retrouve beaucoup de questions à ce sujet sur plein de site, tant l'idée que la levure ou les polysaccharides qu'on y trouve aide à la lactation (puis ça détend). en vrai, ma grand-mère en parlait et des pubs encourageaient à une époque, les femmes d'en boire.


Attention, sans bière, votre bébé finira par ressembler à Valéry Giscard d'Estaing


_De la clope à l'armée. Les jeunes, demandez à votre grand père ce qu'il a fait des cartouches de cigarettes qu'on lui passait gratos pendant le service militaire. Certains les fumaient, mais d'autres s'en servaient comme monnaie d'échange. S vous n'avez plus de papy, allez sur le forum passion-histoire, ça débat sec sur le prix du paquet à l'époque (50 centime de francs). Apparemment la tradition aurait cessé avec la loi Evin en 1991.


- De la difficulté de comparer des générations :

Si je n’ai pas trouvé le nombre exact de baby-boomers français sur leur site, l’Insee propose ce texte de Didier Blanchet. Bon, j’ai pas tout compris, parce que même si j’ai fait ES, je pige rien aux histoires d’inflation, de sentiment subjectif de bien-être etc. 

Mais comparer les générations, c’est pas évident. Ça dépend du point de vue :




Voici donc de bien beaux éléments de langage pour les boomers qui ont peur de passer Noël avec des jeunes. Vous pouvez aussi leur sortir : ”mais as tu creusé les écrits d’Albis et Badgi ?" (même si on dirait un duo de chanteurs en chemises hawaïennes et banjo) :



Et là normalement, le jeune vous demande: mais c’est quoi l’APC ? Et vous, comme vous aurez appris ce texte par cœur, vous débiterez ceci, si possible debout, la main sur le cœur :


PDF à lire en ligne (taper www.insee.fr › fichier › 491-492 Blanchet FR).


Mais attention, l'ancien. Car le jeune pourra vous répondre qu’il faut aussi arrêter les conneries, avec l’idée que les jeunes sont narcissiques, parce qu’il aura lu ce texte, qui raconte l’errance d’un psychologue qui cherche vraiment à répondre à cette question, la soumet à ses collègues et réalise qu’ils ont tort et conclue qu’en vrai, c’est une génération généreuse.





21 commentaires:

walking alive a dit…

Je suis très ému : me voilà à vous écrire. Bon, quand le vin est tiré... Je viens vous dire que vos publications font du bien. En vérité ( je n'ai pas mis la majuscule - c'est tu, comme disait Pratchett).

Je disais il y a peu à ma fille à quel point je l'élève pour ce monde auquel je ne comprends rien et qui n'est en rien le monde à venir. C'est chose d'importance à mes yeux. Et vous venez rendre plus complexe le point de vue; et le colorer de votre joyeuse lucidité. Que du bonheur, donc. Merci; un Vrai merci, donc.

Marion a dit…

Cher Walking Alive,
Merci beaucoup. Je suis en joie de vous avoir apporté de la joie.
Puisse la génération suivante ne pas être trop dure... moi-même, j'ai du mal à déconstruire assez vite !
Bonne continuation à vous et votre famille.

VincentB a dit…

Nomdedious prof, le graphique est pô bon du tout !
Les milleniaux ça commence bien plus tôt que ça... et ça s'arrête pour passer à la génération Z au bout d'un moment.
Certes, ça ne modifie en rien le reste du propos toujours aussi ludique que juste :)

Deux sources :
- la base : https://fr.wikipedia.org/wiki/Génération_Y
- une autre basée sur une approche statistique et la presse que j'aime bien (puis ce blog est une pépite aussi) : https://junkcharts.typepad.com/junk_charts/2019/10/who-is-a-millennial-an-example-of-handling-uncertainty.html

Gzaltan a dit…

Waaah superbe note (mais qu'est-ce que je dis, toutes vos notes sont superbes !).

Sans aller en profondeur et tirer des conclusions hâtives, cela m'a permis de réfléchir à certains aspects avec mes parents, du fait qu'à trente ans passés, ils puissent se montrer bien plus surprotecteurs que lorsque j'étais adolescent.

Merci pour les informations (et l'humour toujours aussi bon).

Moka a dit…

Bonjour,
D'abord : Merci d'avoir mis les mots et les images et de nous faire rire encore et toujours! Vous faites clairement partie des "essentiels"!

Je suis génération Y, à la limite avec la génération millénials et corresponds tout à fait au profil (aïe). Je suis en stage dans le domaine du tourisme, mis à mal par les crises sanitaires et environnementales. Je bosse avec la génération X, Y, et quelques boomers. Y'a une prise de conscience globale de ces crises au sein de l'équipe, nous travaillons tous ensemble pour adapter le tourisme aux nouveaux impératifs. L'avis des jeunes est très demandé, l'expérience des "moins-jeunes" prédomine : y'a presque un équilibre. C'est encourageant.

Merci merci pour vos publications :)
(une prochaine aventure avec Thomas Pesquet?)

Profe Moustache a dit…

Vincent B:
alors oui c'est fort probable que je me sois plantée, j'ai eu un peu de mal à trouver les bonnes dates car elles changent en fonction des sources. en fait c'est la génération Y et Z qui me donnent du soucis. Moi même selon les sources, je ne trouve pas la même génération.
Je vous remercie pour ces Sources, je m'en servirai pour la version papier. Je recorrigerai tout en recoupant les commentaires.

Gzaltan: Merci de vos compiments.
A la base, je voulais partir sur la prise de risque. Plus on vieillit, moins on aime en prendre... mais ce n'est qu'un aspect. J'avais aussi essayé de recherché une conférence que j'avais écouté qui en gros disait que même une période douloureuse, avec le temps, on pouvait se le remémorer avec une tendresse nostalgique. Les "vieux" peuvent ainsi minimiser des souffrances. Mais hélas, je n'ai pas retrouvé la réf.

Moka:
Merci beaucoup ! Bon courage pour cette période bien pourrie. Comme le dit Gaël Giraud, que j'aime bien écouter, on ne peut pas non plus ré-inventer l'eau froide^^. Faut prendre aussi l’expérience des plus anciens.
Je ne sais pas pourquoi je vous dis ça.

haa ben là Thomas Pesquet prépare sa prochaine mission, dans un contexte covid, c'est moins évident de lui courir après qu'à la belle époque (2016)

Uleertel a dit…

Réflexion intéressante mais peut être un peu orientée sur déformation de la vision des vieux sur les jeunes.
Si depuis 2500 ans les vieux critiquent les jeunes, ça fait tout aussi longtemps que des jeunes plein d'idéaux pensent que la génération précédente étaient des incapables/irresponsables/etc... Avant qu'ils ne se heurtent aux réalités et aux compromis de la vie et changent de discours, on a tous pu le voir dans des personne de notre entourage je pense. Les révolutionnaire d'hier sont les dictateurs de demain.
Il serait intéressant de voir si il y a des études sur ce phénomène également.

Jean-no a dit…

@Uleertel : okay boomer ! :-D

Uleertel a dit…

@Jean-no : je l'attendais celle là, réponse facile! ;-)
Mais non, avec ma trentaine d'année même pas! C'est juste que je préfère toujours avoir les deux points de vue, après tout si on parle de vieux con, il y a aussi pléthore de petits cons. D'ailleurs je ne m'exclue pas du lot, j'espère être plus sage et mesuré aujourd'hui que dans ma jeunesse!

Unknown a dit…

Je note que l'influence de @TheThomasVDB est visible dans la frise chronologique ;)

Ben LMG a dit…

bonjour Marion,

toujours très fan de vos posts.
44 ans, étant père de jeunes enfants, et enfant de boomers ^^ ça donne à réfléchir sur sa position dans la vie et ce qu'on demande et laisse.

je me permets une remarque sur un accord : "combattrons à la seconde" je pense qu'il conviendrait mieux d'écrire : "combattront" rapport aux deux flèches qui désignent enfant et père.

continuez, j'adore vous lire !

Jean-no a dit…

@Uleertel : huhu, de mon côté, je suis vieux :)

Chelp a dit…

Bonjour prof,

Merci pour ce super article très instructif. Juste une petite question : les milleniaux, ce n'est pas la génération Y ? Il me semblait que l'un était juste la traduction de l'autre (et après vérification, wikipedia me donne raison).

En fait, visiblement, génération Y = millenials (donc 1980—1995), et viennent ensuite les Générations Z.

Voilà pour la correction ^^

JulienFromDijon a dit…

Merci :) Toujours géniale, Professeur Montaigne!

PS :
Il manque le "me" de "je me sens irremplaçable".
(Après le Freud translator.) (Je suppose que l'oubli résulte d'une hésitation entre entre "je suis" et "je me sens".)

Unknown a dit…

Chère Profe,
Voici la traduction du passage d'Horace donnée en 1685 par l'éditeur André Pralard :

« Un jeune homme débarassé d'un gouverneur ne respire que la chasse ; il aime les chevaux & et les exercices militaires ; il se tourne aisément au mal ; il n'écoute point les avis, se mettant peu en peine de ce qui pourroit lui estre utile à l'avenir ; il est prodigue, fier, superbe, empressé d'avoir mille choses, dont il se dégouste fort viste. »

Ah, juventus! Il leur faudrait bonum bellum, tiens!

Frédéric a dit…

Bonjour Professeur
Je dois avoues que je n'ai pas tout compris ce qui, vu mon grand âge et mes capacités diminuées par le temps ne peut être que le signe révélant l'extrême qualité de votre billet. J'ai cependant une remarque sur la recherche instituée par des sociologues en mal de reconnaissance. Depuis lascaux, on sait que le temps de la jeunesse, même en cas de turbulences extrêmes, est propice à la nostalgie. Ce n'est pas du c'était mieux avant et les jeune sont des petits (mettre ici votre insulte préférée). C'est juste : j'étais plus jeune et le monde n'était qu'un avenir. Aujourd'hui les vieux vivent plus vieux, c'est leur avenir comme le dit votre psy à la fin du billet. Je vais essayer de mieux comprendre. Merci

Unknown a dit…

Comme dit Chelp, il y a un soucis dans la chronologie. La génération Y EST la génération des millenials (nés grosso modo entre début 80 et fin de 90, grosso modo entre 81 et 96) suivi par la génération Z, et avec "entre les deux" (les gens faisant la charnière en ayant des caractéristiques des deux générations, les Zillenials.

On parle des millenials car, mathématiquement, ils sont souvent enfants de baby-boomers, et c'est eux qui arrivent (enfin, sont arrivés ou en train d'arriver, selon leur âge et leurs études) en masse sur le marché du travail. D'ici 2025, les 3/4 de la main d'œuvre sera composée de millenials.

En pratique, ces études sociologiques des générations sont souvent financées à des fins marketing (pour la publicité, donc) et de recrutement (puisque plus de la moitié des employeurs reconnaissent que les millenials sont très difficile à fidéliser en tant qu'employés). C'est pour ça que les caractéristiques qui ressortent, scientifiquement, des générations, sont essentiellement de l'ordre de la sensibilité aux messages publicitaires (préoccupations, etc.).

Uleertel a dit…

@Unknown c'est vrai que cet aspect de difficulté à fidéliser les millenials revient souvent. En étant moi même un j'avoue que c'est mon cas. Pour moi un des principaux facteurs est aussi à aller chercher dans le manque de reconnaissance de l'employé dans la plupart des entreprises. Dans la génération de mon père il y avait un esprit de groupe et plus de promotion interne. Aujourd'hui on débarque des gens uniquement suivant leur fiche de poste tous les 4/5 ans quand un nouveau "plan stratégique" est décidé. Au final je suis indépendant pour le moment et je m'en félicite. Il n'y a que l'esprit petite boite que j'ai trouvé sympa, le sentiment de faire la différence, même si il y a aussi les limites qui vont avec ce type de structures.

François a dit…

Ça faisait longtemps que j'étais pas venu commenter, mais là je n'ai pas pu m'empêcher face à ce nouveau travail remarquable, drôle et précis.

Il faudrait qu'il y ait plus de gens comme toi, Marion, sachant appréhender avec autant de finesse et d'humour les complexités du monde qui nous entoure.

Bravo et merci !

Unknown a dit…

Merci pour cette résolution d'énigme. Je me suis toujours demandé comment on determinait les génération.
Je suis génération X et connement j'ai toujours cru que parce que je suis né à une période le porno s'est développé :p (par contre la y à part pour dire que c'est après le x....)

Pour les boomers je ne leur en veux pas, c'est mes parents, nan j'en veux à tous les gens qui ont passé leur temps à nous pipoter. Zallez voir quand les boomers vont partir à la retraite, ça sera le retour au plein emploi (inversion de pyramide).
Sauf que dans la pratique on s'est bien fait carotter ....

Mais sinon je veux bien qu'UNE personne déforme la réalité, mais plusieurs personnes non. Donc oui dans les années 80, nous les jeunes ont étaient plus respectueux :D
Y'a qu'à demander à nos parents.
Et puis bon l'autorité (profs, police, parents ....) était moins tolérante que maintenant. A la moindre connerie la sanction tombait. Maintenant .....


Au fait à quand le prochain bouquin ?

JC a dit…

Pour retrouver la population exacte des boomers aujourd'hui, l'INSEE est bien ZE site à visiter, mais il faut creuser un peu...

Leur page "Pyramide des âges 2020 - Régions et départements" située dans la section "Statistiques et études" permet de modifier les groupes d'âge du graphique: en sélectionnant la population entre 55 et 75 ans, on obtient 15.84 millions de français en France Métropolitaine et DOM. Voilà.